Galerie photographique de Marina Devan

Enfants


Grâce à plusieurs films (Ne te retourne pas, Dark touch, le téléfilm Arte Le petit Poucet), j’ai eu souvent l’opportunité de diriger des enfants. Sur Le petit Poucet, j’ai dirigé entre 5 à 11 enfants chaque jour en même temps, avec le plus grand succès..

Sur Dark touch, le personnage principal du film était une petite fille. Et la jeune actrice n’avait jamais joué donc ma direction d’acteur était aussi pour elle l’occasion d’apprendre le métier de A à Z. Sur Ne te retourne pas, une petite fille devient aussi ponctuellement l’héroïne de la fin du film. Cette actrice n’avait jamais joué non plus. Le travail avait valeur d’initiation. J’aime particulièrement diriger les enfants. C’est passionnant. Même quand ils sont totalement inexpérimentés.

Mais diriger un enfant et diriger un adulte sont deux choses très différente. Les leviers pour induire en toute sécurité des états émotionnels divers chez les enfants ne sont pas la réflexion psychologique qu’on peut attendre des adultes. Cette réflexion psychologique n’est pas possible chez les enfants. C’est à la fois trop compliqué et trop abstrait Avec les enfants, trois règles : le concret, le concret et le concret.

J’aime particulièrement travailler avec des enfants, car il est très gratifiant de voir comment les enfants, encore très malléables, peuvent faire de véritables bonds dans leur qualité de jeu s’ils sont vraiment dirigés. L’usage de mes coachings avec des enfants peut correspondre à deux besoins différents :

  • La préparation d’un rôle que l’enfant va devoir tourner car il a été engagé sur un projet.
  • Des séances de travail qui nécessitent que l’enfant apprenne au moins deux scènes (comme pour les adultes) et que le coaching se base sur ces textes.

Comme pour les adultes, la présence de la caméra est possible, afin que l’enfant apprivoise la présence de la caméra sans que cette présence génère un blocage et une peur. Et ces coaching sont utiles non seulement pour des enfants expérimentés que pour des enfants qui débutent et dont les parents veulent révéler ou mesurer le potentiel. Les parents peuvent assister au coaching s’ils le souhaitent, mais d’expérience il vaut mieux que les enfants soient seuls car la peur de décevoir ses parents n’aide pas l’enfant à se libérer. Ce point est donc au choix des parents.

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